Les Tsiganes & la ville
Mémoire de Master d'Architecture
La société contemporaine occidentale est de plus en plus
tournée ou attirée vers les modes de vie « nomades » alternatifs.
En parallèle de cela, les populations qui ont toujours suivi
ce mode de vie sont mises à l’écart de la ville… alors les
Tsiganes la prennent d’assaut ! Parkings, plaines des sports
et terrains vagues se transforment en espaces habités intimes
et temporaires : le passant déboussolé hésite et emprunte un
détour. Même sans construction, l’installation de caravanes
opère un changement profond bien que temporaire du territoire.
Dans un monde cadastré, cette façon de contrer spontanément
les délimitations conventionnelles de propriété déroute et
dérange.
Face à l'injonction de la sédentarité, les implantations Tsiganes
éparpillées sur la métropole bordelaise seraient-elles des
formes de résistance individuelles et collectives ? Entre
sentiments d’appartenance et croisement des cultures, elles
semblent nous inviter à repenser notre manière d’habiter le
monde, à considérer un rapport plus souple entre ancrage et
mobilité, entre vivre-ensemble et altérité.
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Contemporary western society seems to be more and more interested in alternative and nomadic lifestyles. At the same time, nomadic people are still excluded from the city.
In Bordeaux, Gypsiesʼ occupations in vacant spaces (legal or not) are temporary transforming urban spaces. This research paper is studying how they adapt to the modern city and how they can change our relationship to mobility and space occupation.
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